«  On veut aussi que la société voit qui nous sommes, qu’elle nous incluse à différentes tables de concertations, qu’elle nous implique sur les enjeux de la société

Combien de femmes brillent encore dans l’ombre ?... « On veut laisser aux générations suivantes des modèles » renchérit Dorothy Les discriminations, le racisme, ou encore le profilage racial sont encore bien présents dans notre société, bien souvent ce que l’on appelle des micro-agressions.

Non seulement ces thèmes rejoignent davantage mes intérêts personnels, s’inscrivent dans un objectif plus grand que de divertir les madames.

« Nous ne sommes pas simplement les représentants de ceux qui nous ont élues, mais nous servons de référence à la communauté. Plus il y aure [de femmes] qui se présenteront, plus nous serons en mesure de nous assurer qu’il n’existe plus de plafonde de verre », a déclaré mme Pierre-Antoine

Notre curiosité fut vite rassasiée… En somme, cette journée enrichissante et première édition du Salon International de la Femme Noire fut à l’image de son slogan, « N’aie pas peur, ose ! ».

Plusieurs panels intéressants sur l’afro-féminisme, des dizaines de stands d’entrepreneures exposant leurs produits et services, des centaines de participantes. Un franc succès. Mais est-ce vraiment nécessaire d’organiser un salon de la femme noire ? Absolument. L’actualité récente est la scène de plusieurs incidents illustrant la difficulté de nos sociétés à pleinement reconnaître la dignité de la femme noire.